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Et si on parlait un peu de créativité ?

De quoi parle-t-on précisément ?



De nombreuses définitions existent sur la créativité. On peut cependant la définir simplement comme étant la capacité à produire une solution adaptée, originale et dépendante d’un contexte.

Et même si on parle souvent de la créativité en musique ou en dessin, elle n’est pas cantonnée aux domaines artistiques !

Ainsi, certains seront très créatifs en ce qui concerne le bricolage, d’autres en cuisine, alors que d’autres encore le seront dans un contexte scolaire, en mathématiques ou en rédaction par exemple. Et lorsqu’ils excellent dans un domaine qu’on ne maitrise pas, on les admire !! Parce que, oui, on a tous son domaine de prédilection. On est tous créatifs, à notre manière. Si, si, cherchez bien. Vous trouverez forcément un domaine dans lequel vous excellez.

Et votre enfant aussi… même si ce n’est pas dans un domaine scolaire ou artistique, il a sûrement un "don" quelque part : inventer une nouvelle excuse pour ne pas faire ses devoirs, repousser le moment de la douche, tenter un geste impossible au foot, faire bisquer son frère ou sa sœur... Le tout sera de l’amener à transposer cette capacité dans le domaine scolaire.



Mais alors, sommes-nous tous des créatifs ?


Nous naissons tous avec un vrai potentiel créatif. Celui-ci est un savant mélange de plusieurs ingrédients, tous jouant un rôle important dans les processus de créativité :


  • Les aptitudes personnelles : Innées ou acquises par les expériences ou


les apprentissages, elles sont à la base même de la créativité.

  • La motivation et la personnalité : Elles déterminent la force de la créativité. Ainsi, selon sa tolérance, sa persévérance, son rapport à la prise de risque ou son ouverture d’esprit (accepter le changement, la contradiction…), on ne prendra pas les mêmes risques à l’école qu’en escalade. Cet ingrédient est bien entendu un des plus étroitement liés au contexte de travail. Chacun

  • Les émotions : On peut parler de 4 émotions primaires : la colère, la joie, la tristesse et la peur. Ces émotions ne sont pas contrôlables. Elles viennent quand elles en ont besoin. Il faut juste apprendre à faire avec. Certains disent être plus créatifs dans la tristesse, d’autres dans la colère ou dans la joie… le tout est de les doser finement et de les comprendre pour ne pas bloquer la créativité !

  • L’environnement : C’est le seul ingrédient indépendant de nous. Il ne s’agit pas de savoir si on vit dans a jungle ou en centre-ville, l’environnement renvoie aussi bien à l’entourage qu’au cadre de travail. L’environnement peut être stimulant - avec par exemple des parents encourageants, « Vas-y », « Fonce », « c’est pas grave, tu y arriveras la prochaine fois »…- ou inhibiteurs, enfermants, créant des fausses croyances du type « t’es nul », « ce n’est pas sérieux ce que tu fais », « tu pourrais faire mieux »…




Comment ça marche ?


Le processus créatif est généralement décrit comme étant l’enchainement d’actions et de pensées, quelle que soit la composition visée.

D’un point de vue pratique, le processus créatif est initié par une situation qui pose problème. Il est nécessaire dans un premier temps de définir les contours de ce problème afin de s’orienter vers une solution la plus en lien avec le contexte donné : que dois-je faire, pourquoi, qu’attend-on de moi ?, de quel matériel dispose-je ?...).


La deuxième étape consiste en l’association d’idées, en vue d’en créer des nouvelles. C’est une étape importante, pendant laquelle on peut laisser ses pensées aller dans tous les sens. Dans cette étape, toutes les associations sont les bienvenues, même celles qui peuvent paraitre farfelues ou hors propos. Ce sont souvent celles qui sont à la base des solutions les plus originales.


Le processus créatif nécessite également des temps de pause. Ces derniers peuvent être plus ou moins fréquents et plus ou moins longs. Ils sont parfois mal vécus car ils semblent improductifs… or, ce sont des temps d’incubation primordiaux au cours desquels le cerveau crée de nouveaux liens, de manière consciente ou inconsciente, pour faire émerger de nouvelles propositions, souvent originales. Il faut donc bien respecter ces temps de calme et de solitude pour parvenir au bout du processus en un seul morceau. Il vaut donc mieux s’armer de patience ;-)


Une fois envisagée la forme globale de la solution, il sera temps de rajouter des détails et d’affiner les contours de la production.


Une synthèse de tout cela permettra de rendre la solution plus compréhensible par les autres personnes et amènera tout naturellement vers une production finale aboutie.


Bien entendu, il n’y a pas de recette universelle. Cela dépend de chaque individu, du type de production attendue et du contexte de réalisation. Le tout est d’être créatif de façon souple, flexible et personnelle.


Pour conclure, le processus créatif est loin d’être linéaire. On fonctionne souvent par association d’idées, par arborescence : une idée en appelle une autre, puis une autre, etc…


Voici un petit exercice pour développer sa créativité : l'analograffiti



Il s’agit d’illustrer chacune des lettres d’un mot avec des idées, proches ou non. Et comme les idées farfelues sont souvent celles qui sont à la base des solutions les plus originales. Voici un exemple :



Amusez-vous bien ! Et si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à lire notre livre ;-)


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