Nos choix éducatifs et leur impact sur nos enfants

Nos choix éducatifs entrainent à plus ou moins long terme l’installation de comportements chez nos enfants, puis leur évolution au cours de leur vie.

C’est ce qui a été schématisé ci-dessus*. Il en ressort l'intérêt d'imposer des limites à son enfant, tout en restant dans la communication bienveillante (écoute, paroles, clarté...).

Ben voilà, vous culpabilisez : vous n'avez pas toujours agi comme il "faudrait"...

Alors, rassurez-vous : aucun comportement n’est installé à vie et on peut généralement revenir en arrière et le modifier en agissant différemment… mais cela demande du temps et de la constance 😉

Et puis, pour déculpabiliser encore un peu plus, parce qu’on est simplement humain : chacun fait toujours le meilleur choix qu’il a en sa possession...

J’utilise souvent cette petite phrase, tirée des présupposés de la PNL** , dans les suivis, que ce soit pour les adultes (Eh oui : A Pas de Fourmi n’est pas QUE pour les enfants ! 😊 ) ou pour leurs enfants…

Ainsi, en tant que parent, enseignant, éducateur… on pourra regretter par la suite un choix éducatif, mais au moment où on l’a fait, c’était ce qui nous semblait, consciemment ou inconsciemment, le mieux pour NOUS (Oui, c’est un abrupt dit comme ça : ici, je ne parle pas de l’enfant, parce qu’en principe, nous n’agissons que pour combler un besoin qui nous est propre et qui a été frustré à ce moment-là… mais ça c’est de la CNV*** et ce n’est pas le propos de cet article).

Du côté de l’enfant, le comportement qu’il manifeste correspond également au meilleur choix qu’il a à ce moment-là : faire une crise, s’enfermer dans sa chambre, pleurer, sourire… A nous, adultes, de lui fournir petit à petit d’autres possibilités de comportements afin d’élargir son choix 😉 (et si en plus, on arrive à l'aider à définir quel besoin a été frustré, pour qu'il puisse le combler et se sentir mieux, on fait encore de la CNV***, qui n'est toujours pas le propos de ce post !).